Թարգմանություններ
La Respiration de la pierre (partie 03)
Tous les plafonds du monde sont bas pour que je me suspende
Le fleuve coule mentalement en direction contraire aux monts,
bien qu’en réalité il se jette dans la mer.
Ma tristesse m’aide de m’emporter,
pour qu’il se contienne en moi lui-même.Et il parle ainsi
qu’il semble de ne pas parler,mais il déguste les mots.
Il n’y a rien plus difficile que le facile,et surtout le plus facile.–
L’inconcevable de l’accessible.
Les arbres naissent en fixant toute l’attention
sur la route du ciel.Que faire si jusqu’à présent aucun
d’entre eux n’a pas encore parvenu au ciel,mais ils ne cessent pas
de tâcher,n’est-ce pas?
Ils parviendront là un jour!
La suffisance est le privilège des faibles.Il n’y a pas
de ciel en haut du ciel,
et pour que je me suspende,tous les plafonds sont très bas.
Le moment est le plus haut point de l’illimité:une fleur
ayant des frissons dans la tige,qui court au-devant
de l’abeille s’approchant,en jouant des mélodies
insaisissablesdans ses pétales.
Sous la terre de plusieurs oiseaux gazouillent sur l’indéfinitif
dans les racines des arbres.
Une voix souffle:qui n’a pas péché,ne peut pas connaître l’innocence.
Tout s’attache de l’importance à ce temps où rien n’importe.
Pour me voir je ne veux pas donner un rendez-vous,
j’aime les rencontres inattendues,parce que
Hocoussaï a peint sans mains.
Les feuilles avec les veines rouges,on dit qu’elles sont
les traces colorées du coq qui me pousse à l’indéterminable.
Et rien n’accélère la tournure autant,que le freinage d’elles-même.
Les mains s’écoulantes
Pour toutes les fermetures du monde
il y a une seule clef,
la place de laquelle n’est connue que du chemin.
Mes mains s’écoulent.
Et la fleur sourit doucement
à l’encontre de mon choix.
Les ombres sont de mauvais sosies.
Diapason du sentiment–
autour de la rosée scintillant sur la feuille
avec les englobements immences
de temps et de distance.
Le ciel est liquide.Ta voix fait l’air respirable.
En s’en allant le vent se trompe
dans ses calculs de l’avenir,
comme un pas sans rêverie.Et la lumière–
une couronne fleurissant de nouveau,
se laisse guider par l’obscurité.
Ne cassez pas la pierre,car je m’y brise,
ne dressez pas la rivière contre le courant,
car je suis en avant!
Souhaitez à la fleur de ne pas se cueillir,
mais non du regard,
et qu’on aille où on veut,
c’est égal que tous les chemins mènent à Eriquove!
Enfin qu’importe d’aller ,si l’important c’est l’accueil,
disons d’Alice Heyd,peut-être de Navziké.
Regard inépuisable.Masses qui n’ont rien
l’une avec l’autre,mais elles se sont
joignies fortement sans doute.
L’automne est les mémories de l’herbe,de l’amour et de la grâce
à l’encontre du chagrin universel.
D’un matin jusqu’à l’autre je marche sans nuit.
Le vent est libre.Et ton regard est une fleur bronzée–
sa calice pleine de l’argent de la lune.
Automne de fleurs printanières
Je ne dirai rien de toi,
parce que le conte meurt,
si on le raconte,
et la lumière ne tambourine plus
sur les verres à vitres,
et l’homme cesse d’être une patrie.–
Du souvenir,de l’amour,du mont!
La pluie qui tombe,n’est pas concertée avec la terre,
je me suis ennuyé simplement des chemins connus.
Un jour quand j’étais encore petit et je pleurais
pour le soleil se couchant,ma mère m’a encouragé,
qu’il soit levé de nouveau,quand j’éveille.
Mais le soleil-là portait sur soi le cours du fleuve,
dans lequel je nageais.
S’habiller c’est rendre hommage à la nudité.
Est-ce qu’il existe le traitement de l’obscurité?
La démocratie des couleurs se commence de „Non“,
qui est toujours le début d’„Oui“,mais qui l’a dit?
Et Gogain–„un loup maigre et sans nuque“,
il insiste partout sur ce
que la couleur exacte ment toujours.
L’attente ne finit pas même si lui
que tu attends,vient.Automne de fleurs printanières.
Les temps de l’eau,du ruisseau,de moi,de toi,du champ,
de tous nous,ils sont temporaires,
mais j’espère qu’ils ne sont pas anachroniques.
Pour vour les parties invisibles du monde,
je regarde toujours mon for intérieur.
La lumière est une nudité.Et le seau coule à pic.
Nous nous quittons infiniment en enflammant
tous les ponts de retour,
et puis on a un moment pas convenu,
où nous nous voyons marcher encore ensemble.
Le blanc mûrit dans ses espaces antipodes.
Je marche toujours au-devant de toi,
parce qu’en toi il n’y a pas ce que j’aime
à la folie.L’oiseau
qui a disparu dans le vent,
il chante pour moi même après sa mort.
Je ne dirai rien de toi,
parce que le conte meurt,
si on le raconte.
Et la dernière étoile du lieu planté de roseaux
s’envole sur les ailes des grues.
Et l’homme devient une patrie mourant en soi-même.
Au-delà de l’horizon
1.Au-delà de l’horizon
Ce qu’on dit par silence,est toujours plus profond,
que lorsqu’on a recours aux mots.
La tristesse,la fleur et le ciel glissent sans cesse à mon oreille.
Personne ne parle en embrassant:
les étoiles,comme elles ne soient pas loines,
elles sont les miennes!
Personne ne parle en créant:
la pensée est une liberté!
Personne ne parle en tirant:
la souffrance est une sincérite!
Les rêves vivent à l’horizon sans borne,
et quand je veux baiser tes yeux,
je baise l’horizon…
Et l’amour s’épanouit au-delà du silence,
du mot et de l’horizon…
2.Les anges
En t’étreignant je ferme mes yeux
pour te voir plus bien:
la lumière trompe.
Pendant la nuit j’ai laissé ouverte ma fenêtre,
et sauf une fleur qui m’aime,
toutes les fleurs du jardin ont pénétré
tout d.un coup au dedans
avec la pluie,la lune et les étoiles.
Quand je me suis réveillé,
les anges riaient sur le bras bleu du lilas
et parlaient si comment il faisait jour.
Pour mon arrière-grand-père
il était facile incomparablement,
et le baiser ne mûrissait comme la pomme vivifiante,
qu’à l’obscurité,où il n’y avait
que des étoiles et un ciel internes.
J’ai longtemps suivi du regard les volées
qui planaient au ciel.
Hé grues,est-ce qu’il n’est pas encore tôt?
En t’embrassant j’éteins toujours les lumières,
pour qu’elles ne volent pas mes baisers.
La lumière ravit les yeux.
Les nuages ont lieu plus haut que les ruisseaux,
les roches et les sommets,
parce que dans les défilés il y a des violettes inconnues.
Et le zéphyr du printemps est autant plaisant,
qu’il me semble les bas de ton linge de corps
toucher à mon visage.
Mes doigts glissent par les violettes de ton corps,
comme s’ils tirent tendrement les nues du ciel sombre,
et de quelques milles,millons et milliards étoiles
se brûlent brusquement dans le cosmos.
Mais qui est-ce qui compte?
Et l’amour s’épanouit au-delà du silence,
du mot et de l’horizon…
3.Fleur spirituelle
Lorsque Chamiram¹ marche,des fleurs s’épanouit
sur ses bras,ses mains,ses pelvis et partout.
On dit qu’il y a un oiseau qui boit à sa soif
par les gouttes de pluie au moment de la foudre.
Cet oiseau demeure aux débordants d’amour.
Voyage éternel de la souffrance–voilà l’âme.
Fleur–hors de la serre–voilà l’amour.
–Hélas!
–Pourquoi?
–Chaque fleur se fane un jour!
–Mais le parfum…il est permanent–voilà l’âme.
Et l’épine de l’amour qui a devenu un souvenir,
il est une fleur spirituelle–voilà l’amour.
Je me suis enfoncé dans la nuit jusqu’au portail de l’obscurité,
sur la manivelle duquel
j’ai laissé une fleur de longue tige
comme un mot qu’on ne dira jamais…
Et l’amour s’épanouit au-delà du silence,
du mot et de l’horizon…
…
1.Chamiram–la reine des Assyriens
Minerva
La manivelle de ma porte a germé
du souvenir douloureux de tes bras,
si tu veux regarder des peintures,s’il te plait,
adresse-toi à la musique pas sonnée,
si tu veux écouter la musique,s’il te plait,
adresse-toi aux paroles simples pas inventées,
si tu veux lire la poésie,s’il te plait,
adresse-toi au pinceau du soleil,
si tu veux te comprendre,s’il te plait,
tu ne peux t’adresser qu’à moi!
L’air tremble incessamment de l’arôme de ta venue,
les feuilles sont des battements du cœur,
quand tu me regardes,il me semble que tes yeux sont des ailes,
et que tu voles,
quand tu parles,les mots deviennent des sources
dont tu t’écoules,
quand tu me souris,la fleur devient un feu,
et tu embaumes,
et la rivière donne les leçons de la peinture de voix
aux petits zéphyrs.
L’arbre essaie d’expliquer et de se souvenir
du dernier chuchotement du ruisseau,
que les pierres me pardonnent pour ce
que je les a mis toujours à la place des pierres,
de quelques ombres inconnues me souviennent
dans l’obscurité aveugle,
bien que nous nous sommes séparés en tout disant,
mais je n’ai pas encore dit une chose,ne sais pas quoi,
et ta bougie allumée donne des leçons de la musique de lumière
aux étoiles nouveau-nées.
Je veux parler,mais aucun mot ne me suffit pas,bien plus ce silence,
j’essaie d’aller,je n’accepte pas aucun chemin,mais le lointain me rend fou,
je tâche de me présenter,mais &agr