Վարդան Հակոբյանի պաշտոնական կայքը Գրող, բանասիրական գիտությունների դոկտոր:

Թարգմանություններ

La Respiration de la pierre (partie 03)

 

Tous les plafonds du monde sont bas pour que je me suspende

 

Le fleuve coule mentalement en direction contraire aux monts,

bien qu’en réalité il se jette dans la mer.

Ma tristesse m’aide de m’emporter,

pour qu’il se contienne en moi lui-même.Et il parle ainsi

qu’il semble de ne pas parler,mais il déguste les mots.

Il n’y a rien plus difficile que le facile,et surtout le plus facile.–

L’inconcevable de l’accessible.

Les arbres naissent en fixant toute l’attention

sur la route du ciel.Que faire si jusqu’à présent aucun

d’entre eux n’a pas encore parvenu au ciel,mais ils ne cessent pas

de tâcher,n’est-ce pas?

Ils parviendront là un jour!

 

La suffisance est le privilège des faibles.Il n’y a pas

de ciel en haut du ciel,

et pour que je me suspende,tous les plafonds sont très bas.

 

Le moment est le plus haut point de l’illimité:une fleur

ayant des frissons dans la tige,qui court au-devant

de l’abeille s’approchant,en jouant des mélodies

insaisissablesdans ses pétales.

 

Sous la terre de plusieurs oiseaux gazouillent sur l’indéfinitif

dans les racines des arbres.

Une voix souffle:qui n’a pas péché,ne peut pas connaître l’innocence.

Tout s’attache de l’importance à ce temps où rien n’importe.

 

Pour me voir je ne veux pas donner un rendez-vous,

j’aime les rencontres inattendues,parce que

Hocoussaï a peint sans mains.

Les feuilles avec les veines rouges,on dit qu’elles sont

les traces colorées du coq qui me pousse à l’indéterminable.

Et rien n’accélère la tournure autant,que le freinage d’elles-même.

 

 

 Les mains s’écoulantes

 

Pour toutes les fermetures du monde

il y a une seule clef,

la place de laquelle n’est connue que du chemin.

Mes mains s’écoulent.

Et la fleur sourit doucement

à l’encontre de mon choix.

 

Les ombres sont de mauvais sosies.

Diapason du sentiment–

autour de la rosée scintillant sur la feuille

avec les englobements immences

                                  de temps et de distance.

 

Le ciel est liquide.Ta voix fait l’air respirable.

En s’en allant le vent se trompe

                               dans ses calculs de l’avenir,

comme un pas sans rêverie.Et la lumière–

une couronne fleurissant de nouveau,

se laisse guider par l’obscurité.

 

Ne cassez pas la pierre,car je m’y brise,

ne dressez pas la rivière contre le courant,

car je suis en avant!

Souhaitez à la fleur de ne pas se cueillir,

mais non du regard,

et qu’on aille où on veut,

c’est égal que tous les chemins mènent à Eriquove!

 

Enfin qu’importe d’aller ,si l’important c’est l’accueil,

disons d’Alice Heyd,peut-être de Navziké.

Regard inépuisable.Masses qui n’ont rien

l’une avec l’autre,mais elles se sont

                                 joignies fortement sans doute.

 

L’automne est les mémories de l’herbe,de l’amour et de la grâce

à l’encontre du chagrin universel.

D’un matin jusqu’à l’autre je marche sans nuit.

Le vent est libre.Et ton regard est une fleur bronzée–

                                       sa calice pleine de l’argent de la lune.

 

 

 

Automne de fleurs printanières

 

Je ne dirai rien de toi,

parce que le conte meurt,

si on le raconte,

et la lumière ne tambourine plus

sur les verres à vitres,

et l’homme cesse d’être une patrie.–

Du souvenir,de l’amour,du mont!

 

La pluie qui tombe,n’est pas concertée avec la terre,

je me suis ennuyé simplement des chemins connus.

 

Un jour quand j’étais encore petit et je pleurais

pour le soleil se couchant,ma mère m’a encouragé,

qu’il soit levé de nouveau,quand j’éveille.

Mais le soleil-là portait sur soi le cours du fleuve,

dans lequel je nageais.

S’habiller c’est rendre hommage à la nudité.

Est-ce qu’il existe le traitement de l’obscurité?

La démocratie des couleurs se commence de „Non“,

qui est toujours le début d’„Oui“,mais qui l’a dit?

Et Gogain–„un loup maigre et sans nuque“,

il insiste partout sur ce

que la couleur exacte ment toujours.

 

L’attente ne finit pas même si lui

que tu attends,vient.Automne de fleurs printanières.

Les temps de l’eau,du ruisseau,de moi,de toi,du champ,

de tous nous,ils sont temporaires,

mais j’espère qu’ils ne sont pas anachroniques.

Pour vour les parties invisibles du monde,

je regarde toujours mon for intérieur.

 

La lumière est une nudité.Et le seau coule à pic.

Nous nous quittons infiniment en enflammant

tous les ponts de retour,

et puis on a un moment pas convenu,

où nous nous voyons marcher encore ensemble.

 

Le blanc mûrit dans ses espaces antipodes.

Je marche toujours au-devant de toi,

parce qu’en toi il n’y a pas ce que j’aime

à la folie.L’oiseau

qui a disparu dans le vent,

il chante pour moi même après sa mort.

Je ne dirai rien de toi,

parce que le conte meurt,

si on le raconte.

Et la dernière étoile du lieu planté de roseaux

s’envole sur les ailes des grues.

Et l’homme devient une patrie mourant en soi-même.

 

 

 

 Au-delà de l’horizon        

 

1.Au-delà de l’horizon

 

Ce qu’on dit par silence,est toujours plus profond,

que lorsqu’on a recours aux mots.

La tristesse,la fleur et le ciel glissent sans cesse à mon oreille.

 

Personne ne parle en embrassant:

les étoiles,comme elles ne soient pas loines,

elles sont les miennes!

 

Personne ne parle en créant:

la pensée est une liberté!

 

Personne ne parle en tirant:

la souffrance est une sincérite!

 

Les rêves vivent à l’horizon sans borne,

et quand je veux baiser tes yeux,

                                  je baise l’horizon…

Et l’amour s’épanouit au-delà du silence,

                                      du mot et de l’horizon…

 

 

 

2.Les anges

 

En t’étreignant je ferme mes yeux

pour te voir plus bien:

la lumière trompe.

 

Pendant la nuit j’ai laissé ouverte ma fenêtre,

et sauf une fleur qui m’aime,

toutes les fleurs du jardin ont pénétré

                                    tout d.un coup au dedans

avec la pluie,la lune et les étoiles.

 

Quand je me suis réveillé,

les anges riaient sur le bras bleu du lilas

et parlaient si comment il faisait jour.

 

Pour mon arrière-grand-père

                          il était facile incomparablement,

et le baiser ne mûrissait comme la pomme vivifiante,

qu’à l’obscurité,où il n’y avait

                              que des étoiles et un ciel internes.

J’ai longtemps suivi du regard les volées

qui planaient au ciel.

Hé grues,est-ce qu’il n’est pas encore tôt?

 

En t’embrassant j’éteins toujours les lumières,

pour qu’elles ne volent pas mes baisers.

La lumière ravit les yeux.

 

Les nuages ont lieu plus haut que les ruisseaux,

                                       les roches et les sommets,

parce que dans les défilés il y a des violettes inconnues.

 

Et le zéphyr du printemps est autant plaisant,

qu’il me semble les bas de ton linge de corps

                                                          toucher à mon visage.

 

Mes doigts glissent par les violettes de ton corps,

comme s’ils tirent tendrement les nues du ciel sombre,

et de quelques milles,millons et milliards étoiles

se brûlent brusquement dans le cosmos.

                                            Mais qui est-ce qui compte?

 

Et l’amour s’épanouit au-delà du silence,

                                      du mot et de l’horizon…

 

 3.Fleur spirituelle

 

Lorsque Chamiram¹ marche,des fleurs s’épanouit

sur ses bras,ses mains,ses pelvis et partout.

On dit qu’il y a un oiseau qui boit à sa soif

par les gouttes de pluie au moment de la foudre.

Cet oiseau demeure aux débordants d’amour.

 

Voyage éternel de la souffrance–voilà l’âme.

Fleur–hors de la serre–voilà l’amour.

–Hélas!

–Pourquoi?

–Chaque fleur se fane un jour!

–Mais le parfum…il est permanent–voilà l’âme.

Et l’épine de l’amour qui a devenu un souvenir,

                                          il est une fleur spirituelle–voilà l’amour.

Je me suis enfoncé dans la nuit jusqu’au portail de l’obscurité,

sur la manivelle duquel

j’ai laissé une fleur de longue tige

comme un mot qu’on ne dira jamais…

 

Et l’amour s’épanouit au-delà du silence,

                                      du mot et de l’horizon…

 

 

1.Chamiram–la reine des Assyriens

 

Minerva

 

 La manivelle de ma porte a germé

                                    du souvenir douloureux de tes bras,

si tu veux regarder des peintures,s’il te plait,

                                    adresse-toi à la musique pas sonnée,

si tu veux écouter la musique,s’il te plait,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

                                     adresse-toi aux paroles simples pas inventées,

si tu veux lire la poésie,s’il te plait,

                                     adresse-toi au pinceau du soleil,

si tu veux te comprendre,s’il te plait,

                                      tu ne peux t’adresser qu’à moi!

 

L’air tremble incessamment de l’arôme de ta venue,

                                      les feuilles sont des battements du cœur,

quand tu me regardes,il me semble que tes yeux sont des ailes,

                                                                     et que tu voles,

quand tu parles,les mots deviennent des sources

                                                              dont tu t’écoules,

quand tu me souris,la fleur devient un feu,

                                                   et tu embaumes,

et la rivière donne les leçons de la peinture de voix

                                                    aux petits zéphyrs.

 

L’arbre essaie d’expliquer et de se souvenir

                                               du dernier chuchotement du ruisseau,

que les pierres me pardonnent pour ce

                                 que je les a mis toujours à la place des pierres,

de quelques ombres inconnues me souviennent

                                                             dans l’obscurité aveugle,

bien que nous nous sommes séparés en tout disant,

                                     mais je n’ai pas encore dit une chose,ne sais pas quoi,

et ta bougie allumée donne des leçons de la musique de lumière

                                                                               aux étoiles nouveau-nées.

 

Je veux parler,mais aucun mot ne me suffit pas,bien plus ce silence,

j’essaie d’aller,je n’accepte pas aucun chemin,mais le lointain me rend fou,

je tâche de me présenter,mais &agr

 

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«La Respiration de la pierre»
Traduction de l’arménien par Eduard Harents